ROUMANIE

Contrairement aux idées reçues, la communauté Tsigane n'est pas homogène, ni socialement, ni culturellement. Une bonne partie est bien insérée dans son environnement, tout en maintenant une vie communautaire forte (par exemple les Gaborits). Il est impossible de dresser un profil type. Les Tsiganes que nous aidons sont ceux qui vivent dans les quartiers pauvres (Deaj et Viisoara), dans les ghettos (Haranglab) et dans les bidonvilles (Târgu-Mures). Là, l'insalubrité côtoie la promiscuité. Ces ghettos et bidonvilles sont des décharges à ciel ouvert. L'intimité n'y existe pas et malheureusement la promiscuité pousse aux mariages consanguins dans certaines familles. Les habitations sont en fait des cabanes faites de bois, de tôles, de divers matériaux de récupération. Le sol à l'intérieur est fait de terre...Pas un toit étanche à la pluie, à la neige et aux vents. Pas d'isolation, froid glacial l'hiver et chaleur suffocante l'été (climat continental) causent des dégâts sur la santé. L'espérance de vie est de 10 à 15 années moins élevée qu'ailleurs dans le pays.

NB: Certaines des photos de cet album ont été réalisées avec un iPhone.

Avec l' ONG DU NORD POUR LE SUD

Les ghettos et bidonvilles TSIGANES